Harmonie - Prendre conscience de la cheffe d'orchestre qui est en nous. Auto-hypnose n° 4

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En ce début d’année, j’aimerais partager, avec vous, une des manières que j’ai de voir le monde.
Elle est peut-être proche ou très éloignée de la vôtre, en tout cas elle est fortement liée à la vision humaniste de l’hypnose
et permet d’ouvrir vers d’autres perspectives en ce qui concerne notre quotidien.

Considérons que chaque être humain de cette planète crée une musique. Musique faite de ses notes particulières, de ses accords,
de ses humeurs, de ses rythmes. Les bruits du corps, les sons des cordes vocales, les mouvements,
les émotions, créent toutes sortes de vibrations, à l’intérieur et autour de chaque personne.

Lorsque l’on connaît bien quelqu’un, on est capable de reconnaître sa musique, même si elle évolue, avec le temps,
le thème principale, la marque, reste la même.
Lorsque deux personnes interagissent, leur mélodies, leurs vibrations, peuvent s’accorder, ou non.
Vous avez déjà ressenti cette sensation, où vous vous dite : “je ne sais pas pourquoi mais je ne la sens pas”, ou au contraire
“je la sens bien, elle dégage un truc vraiment agréable”.
En allant plus loin, on peut entendre les couples jouer un duo, tant leur alchimie est parfois forte,
tellement leur mélodies s’accordent, lorsque les deux personnes sont ensemble, une musique plus complexe se crée à deux.
De même, des amies ou bien une famille autour d’une table, créent quelque chose de fluide, des rires, des conversations, où le temps passe à toute vitesse et où l’harmonie se crée au sein du groupe au travers des divers instruments, accords, notes de chacune.

Notre musique est transportée au-delà de nous-même, nous baignons dans ses notes. Lorsque l’on est joyeuse, flottante, souriante, notre musique atteint les personnes qui croisent notre regard. Et parfois même, ces notes sont contagieuses
et déclenchent un sourire chez l’autre, une note plus légère plus lumineuse que celle qu’elle était en train de jouer
avant de nous voir.



J’aimerais vous proposer de voir, pour un instant, le monde avec mes yeux,
le sentir avec mes doigts, et l’entendre avec mes oreilles.


Pour moi, il n’y a pas que les êtres humains qui chantent. Tout l’univers vibre, respire. Le vent, qu’il soit doux,
violent ou chaud ne crée pas la même musique. L’herbe verte, grasse et tiède du printemps, vibre bien plus que celle de juillet, jaune et brûlée.
La Terre gronde dans les tsunamis, chante des notes lyriques le long des crêtes des montagnes, vibre de mille symphonies et silences,
à sa surface et dans ses profondeurs.

Pour voir comme je le fais, il faut imaginer chaque note, chaque vibration, émise par tous les lieux, les objets, la nature,
les êtres, les étoiles et milliards d’astres, chantants, jouant de leurs instruments uniques et si semblables,
dans une extravagante, complexe, belle et grandiose musique
.

En ce début d’année, je souhaite, plus que jamais re-conscientiser, encore et encore, ma place dans ce monde incroyable.
Je partage cela aujourd’hui car c’est une vision Humaniste, mais aussi et surtout, parce que cette façon de penser, de méditer, m’a amenée loin dans mon évolution de vie, et toujours de la manière la plus positive qui soit, et c’est ce que je souhaite pour chaque être vivant.



J’ai hâte d’entendre toutes les musiques que me réserve l’année à venir. Je vous souhaite de vibrer les plus belles notes de votre répertoire pour cette année 2020.





Afin de vous souhaiter une belle année, j’accompagne cet article d’une petite induction hypnotique en lien avec mon propos ci-dessus. J’espère qu’elle vous permettra de vous ouvrir les portes de votre Conscience propre, qu’elle vous rappellera que vous n’êtes jamais vraiment seule et que tout est possible.

Prenez le temps de vous installer, dans un lieu calme, sur une chaise ou en tailleur, que ce soit confortable pour vous.
Une fois installée, posée tranquillement, lancez l’audio. Je vous souhaite une bonne écoute.


Merci à Nadayana de partager la beauté de sa musique (utilisée en fond sonore dans l’audio).



Nota : J’écris cet article au féminin pour trois raisons :
- L’écriture inclusive peut parfois paraître lourde à lire/écrire. Exemple avec le titre, où j’aurais dû écrire : “prendre conscience du/de la chef.fe… d’orchestre qui est en nous” ;
- Je suis une femme ;
- Non, pour moi le masculin ne l’emporte pas. Le féminin non plus d’ailleurs, mais si j’en crois les statistiques
Facebook, il y a plus de femmes qui me lisent que d’hommes, alors je ne m’adresse pas à celui/celle qui domine, mais bien au plus grand nombre.
Je reste ouverte à toute discussion ou critique
constructive concernant ce choix.